Historique ligne Orléans Châteauneuf sur Loire Gien

source livre : les chemins de fer du Giennois (Jean Rivier).

Mise en service

En 1854, le maire de Gien demande que l'on active la réalisation de la ligne de Gien à Orléans pour procurer aux pauvres de la région un emploi.

La création de la ligne a été validée par un décret du 6 janvier 1864 sous Napoléon III

les travaux ont débuté en 1971vers Gien par Sully.

Pour le réseau PO cette ligne permettait d'entrer dans la banlieue d'Orléans.

Ouverture fin 1873 retardé suite à la guerre.

Le pont de Sully a été achevé en 1880 sur des piles enfoncées à la force des bras. Ce pont a temporairement servi de pont routier lors de l'effondrement du Pont de Sully en 1985. 

La ligne croise la ligne de Beaune la Rollande à Bourges aux Bordes.

Peu à peu les communes traversées ont réclamé une gare sur leur territoire allongeant le temps de parcours.

La gare de St Jean de Braye (bâtiment actuel) ouvre le 28 novembre 1881

Développement

Pour le voyageur

Le temps de parcours lorsque les trains étaient à l'heure de Gien à Orléans pouvait être fait en 2 h00

Sur le parcours de Chécy à Orléans avec 3 arrêts il suffisait de 26 minutes au début du 20ème siècle.

1907 le Président de la chambre du commerce du Loiret Georges Dessaux déplore la lenteur et l'insuffisance de communication. Il propose l'utilisation d'automotrice système Purrey composée d'une voiture à vapeur avec moteur, un fourgon à bagages, un compartiment pour la poste, 2 compartiments de 1ère classe et 3 de 3ème classe pour une total de 55 places sur 18m de long à une vitesse de 75km/h. 

Ou quelques Pacifics 231 du PO ou du PLM de séries D et E

Pour le marchandise

Les entreprises essaient dans chaque ville de profiter du développement du transport ferroviaire qui vient concurrencer aussi le transport fluvial avec plus ou moins de succès.

En 1881, Sully joue pleinement la carte du train par exemple l'Ets Charpentier réalise des vrillons de bois pour la protection des produits fragiles pour l'expédition vers les colonies. L'Ets Perronnet le bois de boulange et de chauffage pour Paris. Ainsi, on pense que la ville a pu résister au déclin démographique face à l'exode rurale de la fin du 19ème siècle.

En 1913 quelques chiffres sur le tonnage transporté :

St Denis Jargeau : 14238 T Châteauneuf sur Loire 18433 T Orléans 652838 T principalement, les wagons des petites lignes apportent les productions locales notamment maraîchères en ville. Une bonne partie de ce tonnage a ensuite été absorbée par les camions à partir de 1930

Pour le Fret utilisation de locomotive à vapeur type 040 D PO ou pacific 231 D et E pour les voyageurs.

Locomotive à vapeur 040 D de type PO utilisée principalement au marchandise ou mixte

Le déclin

Après la 1ère guerre mondiale une dégradation du matériel roulant empêche la reprise du trafic mais dès le 8 avril 1919 on a un aller retour par jour sur Orléans avec correspondance possible Aux Aubrais.

Orléans Gien était possible dans la journée mais pas l'inverse.

Après 1920 reprise normale avec un trajet réalisé en 1 h 39

Après la nationalisation des chemins de fer, il faut faire des économies, la SNCF devant prendre en charge les déficits accumulés par les Compagnies privées. Beaucoup de petites lignes sont abandonnées.

De tout temps, les problèmes d'horaires entre PO et PLM n'ont pu véritablement être résolus.

Service de 1939 le trafic voyageur est reporté sur la route. Celle-ci est appréciée pour son transport de ville en ville un service urbain de proximité mais a le gros inconvénient sur la durée notamment par l'absence de correspondance.

A l'automne 1940, le trafic a été temporairement remis en place pour faire face au retour de l'exode.

Ce trafic est demeuré quelques années encore pour permettre les navettes ouvrières qui acheminaient les salariés de l'Ets La Route de France installée à St Denis (SDH ferroviaire aujourd'hui) spécialisée dans la réparation de wagons.

L'exploitation a cessé définitivement peu après 1945.

Selon des anciens, il semblerait qu'une tentative de réouverture a été lancée dans les années 60 avec distribution de prospectus dans les boîtes aux lettres de Sully pour informer les populations mais elle a échoué, la SNCF, au dernier moment aurait rappelé les autorails sur la région parisienne. Malheureusement nous n'en n'avons pas trouvé trace.

A noter que de 1905 à 1935, a été exploité au sud de la Loire un tramway reliant Châteauneuf sur Loire (la gare des champs) à la gare d'Orléans St Marceau. Son exploitation a cessé du fait de l'accumulation de dettes et de la concurrence également de la route.

{Dans le porlongement de l'AG, Orléans TV nous ouvre son journal télévisé le 9 avril à 18h00. }

La troisième assemblée générale s’est déroulée à l’espace Florian de Châteauneuf-sur-Loire, le vendredi 28 mars 2008 devant 120 personnes et avec 29 bons pour pouvoir.

Daniel Tournez a présenté les membres du bureau présents puis donne la parole à Monsieur Michel Guérin maire fondateur, maire de Saran qui remémore rapidement l’historique de l’association. Monsieur Loïs Lamoine, conseiller régional maire de Châteauneuf-sur-Loire, précise à tous, sa volonté de réouverture de la ligne ferroviaire entre Orléans et Châteauneuf. Il mettra tout son appui pour cet objectif.

Des élus se sont excusés pour leur absence : le député maire de Montargis Jean-Pierre DOOR (qui nous averti de la prochaine adhésion de la mairie), le président du conseil général Eric Doligé, les conseillers généraux des cantons de Châteauneuf et de Chécy Daniel Mériau et Thierry Soler, madame Vauvilliers et Monsieur Jacques Reboul conseillers régionaux, monsieur Jean-Pierre Garnier maire de Saint-Denis-del’Hôtel représenté par monsieur Jean-Louis Bonnamy, Monsieur Vallies maire de Chécy, monsieur Jean-Marc Gibey maire de Jargeau représenté par Daniel Breton et monsieur Charon maire de mardié.

Carine Berland dans le rapport moral indique que nous avons tenu trois réunions publiques (Darvoy, Saint Jean de Braye et Fleury les Aubrais) pour souligner l’importance d’un transport sûr afin de diminuer le taux d’accidents de la RN60 (17 morts en 2007 sur la portion concernées), un transport axé sur le développement durable. L’association a tenu des stands aux journées du développement durable à Orléans les 2 et 3 juin 2007, au forum des associations de Châteauneuf-sur-loire en septembre et au CE de la SNCF en octobre. Une manifestation festive autour de la gare s’est déroulée le 17 novembre 2007 avec quelques 200 signatures apportées sur le livre d’or. Le rapport moral est approuvé à l’unanimité.

Fabien Dufour présente le rapport financier en précisant les divers achats et le nombre d’adhérents (216) avec les subventions de la mairie de Châteauneuf. Ce rapport est également approuvé à l’unanimité. Il propose que la cotisation pour 2009 passe à 6€ pour 2009. Cette proposition est acceptée à l’unanimité.

Daniel Tournez présente un diaporama sur l’AGC (Autorail Grande Capacité) qui peut accueillir jusqu’à 440 personnes et conçu pour recevoir des handicapés.

Guy Pignon présente le projet d’activité en décrivant la proposition de STAR-45 concernant les apports financiers (80 millions d’euros au total). Notre objectif principal reste la réouverture de la ligne ferroviaire entre Fleury les Aubrais et Châteauneuf-sur-Loire pour 2011 et obtenir une intermodalité avec la deuxième ligne de Tram. Nous proposons pour l’année 2008 quatre réunions publiques à Mardié, Sully sur Loire, Jargeau et bellegarde. Monsieur breton accepte déjà au nom du maire de Jargeau cette proposition et nous assure une prochaine adhésion de la mairie.

De multiples questions ont suivis sur l’opérateur privé proxirail, sur le prix de l’adhésion des municipalités ou des sondages sur les populations quant à l’utilisation du train comme mode de transport.

Des opérations de réfection des rails ont été réalisées sur quelques portions mais ce « rafistolage » ne peut que permette une vitesse maximum de 50 km/h. Ceci ne peut répondre aux attentes de l’association STAR-45 qui souhaite une liaison en 25 minutes maximum. L’adhésion des diverses municipalités permet un soutien, un poids supplémentaire auprès des instances décisives. La ville de Châteauneuf  rappelle qu'elle a réalisé un sondage où 90% des réponses signalent des personnes intéressées et utilisateurs.

Un responsable du collectif tramway demande le soutien pour la poursuite du tracé vers Chécy du tram. Les membres du bureau soulignent que l’association n’a jamais opposé ces deux modes de transports et que les deux sont complémentaires. Il faut toutefois faire attention car la largeur des rails diffère ainsi que la disposition des quais et aménager en fixant les priorités en fonction des besoins les plus urgents.

Daniel Tournez présente le film STAR-45 qui rappelle l’évolution de l’association et son objectif.

L’assemblée générale s’est terminée par l’élection du nouveau bureau, accepté a l’unanimité.